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L'ALV Team Trail est la section trail du club d'athlétisme de voiron. Elle est composée d'une 15 aine de personnes avec des objectifs et volumes d’entraînements différents. Les entraînements "officiels" ont lieu au Parc de la Brunerie de voiron le mercredi et vendredi de 18h30 à 20h.

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lundi 2 avril 2012

Cross des Foyesses


Cross des Foyesses, Villemoirieu (nord Isère)



7h30, péage de Rives. Maryline est déjà sur place dans sa 107 jaune Bugey. Je co-voiture avec elle ce dimanche 1er avril vers Villemoirieu, à 20 minutes au nord de Bourgoin, où nous attendent respectivement un 9,9 et 19,9 kilomètres à pleines collines ! On dirait un bouquin à 9,99 euros. Le départ est donné vers 9h15, devant la petite église de la commune.


240 candidats sur la ligne dont 135 sur le 20 km et 104 sur le 10 km. Le soleil n’est pas au rendez-vous mais pas de pluie ni de giboulées ou de neige en vue cette fois. La course commence par une boucle autour du parc du château où paissaient jadis, dans un passé récent, autruches, lamas, bisons et canards. Avant le premier kilomètre, Maryline prend crânement ses distances. Je reste derrière avec Karine, une des membres du club organisateur, qui dit reprendre les entraînements depuis peu, donc y aller mollo. Elle aussi joue ls filles de l’air et me distancer dès la première côte venue, qui rejoint la crête surplombant Crémieu, la cité médiévale voisine. Au 5e ou 6e kilomètre, les parcours communs se séparent. A droite pour Maryline et tout droit pour moi, pour une succession interminable de montées et de descentes, alternant crêtes et sous-bois.
Même en montée, et à quelques exceptions près, le profil est roulant partout. C’est d’ailleurs ce qui me pose problème. Pas habituée à monter en continu pendant longtemps, je finis systématiquement par marcher et perds du temps sur ce type de terrain. Je trouve le rythme rapide, mais je décide de m’accrocher coûte que coûte. Après une descente, je rattrape un couple. La femme discute tranquillement alors qu’elle enquille une montée qui, moi, m’arrache. Elle, continue à parler de choses et d’autres sur un ton et d’un pas insolemment léger de petit vélocipède. Enervante. Elle largue tout aussi facilement son co- équipier d’un moment pour voler vers l’arrivée (elle se classera deuxième). Dans les deux derniers kilomètres, un des coureurs que je surveille depuis un moment se met subitement à augmenter sa vitesse. Je me rends compte qu’il atomise grave dans les descentes. Nous faisons la course comme si notre vie en dépendait, nos semelles claquant sur les pierres du chemin comme des battoirs de lavandières sur du linge savonné. Je lève le pied au bas
de la descente tout en le traitant intérieurement de fou, mauvaise joueuse que je suis. Il ne cesse de me distancer ; je le perds. Il a enclenché le turbo et ne s’arrêtera plus jusqu’à l’arrivée. J’en profite pour découvrir avec stupeur le nouvel « hippodrome » construit derrière le château de Villemoirieu, ainsi que la nouvelle voie creusée sous la route. Quel chantier !


Après une bonne cinquantaine de montées et de descentes, en relances permanentes −cette course est une montagne russe qui la rend moins évidente que prévue pour ses 750 mètres de dénivelée− je termine en 1h56, ce qui me place 6e féminine (les trois premières filles sont des V1) et 70e au scratch. Maryline, pour sa première Foyesses, termine 3e au scratch et 1ère de sa catégorie en 53mn04s… coiffée au poteau par un V4 en 52mn54s. Elle me siffle un « chut ! ». Ce dont acte, je n’en parle pas.

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