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L'ALV Team Trail est la section trail du club d'athlétisme de voiron. Elle est composée d'une 15 aine de personnes avec des objectifs et volumes d’entraînements différents. Les entraînements "officiels" ont lieu au Parc de la Brunerie de voiron le mercredi et vendredi de 18h30 à 20h.

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mardi 6 décembre 2011

CR d'Oliver sur sa SaintéLyon.


La SaintéLyon est un rendez-vous incontournable de cette fin de saison, et pour moi, l’occasion d’enfin pouvoir me « mesurer » à cette épreuve. Première participation en solo après avoir testé l’épreuve en relais X3 en 2009.
C’est donc avec une préparation plutôt correcte que je me présente le samedi 3 décembre 2011 au Parc Expo de Saint-Etienne pour retirer mon dossard.
Il est 15h20, l’angoisse de devoir patienter trop longtemps pour retirer mon dossard m’a fait arriver tôt…vraiment tôt.
Du coup, les inscrits déjà présents sur site se comptent sur les doigts d’une dizaine de main J
Mon frère qui fait le solo avec moi et d’autres amis participant à un relais X3 me rejoignent rapidement.
Direction « la salle de détente », vaste hangar situé dans la lignée du village des exposants.
Nous investissons les lieux, duvets et tapis de sol sous le bras afin de se préparer un lit de fortune, qui va nous permettre d’attendre patiemment l’heure du départ et de se reposer un peu…la nuit va être longue, toute minute de sommeil glanée est bonne à prendre.
Pour ce qui est du village exposant, il y a une vingtaine de stands (Raidlight, Sigvaris, Running Conseil…), chiffre très faible par rapport aux milliers d’inscrits à cette course, qui jouie d’une réputation certaine. Très peu de stands promotionnels pour la pratique du trail…du business et encore du business.
A noter que Killian Jornett est présent, dédicaçant son livre, et disponible pour faire des clichés photos avec qui veut.
17h, 18h, 19h, 20h, 21h, 22h, 23h…enfin…départ pour le stade Geoffroy Guichard, qui sera le nouveau lieu de départ pour la course.
Olivier en premier plan lors du départ


Il pleut depuis la veille, le terrain va être gras, très gras.
Une quinzaine de minute de marche plus tard, nous voici sur la ligne de départ, enfin presque, il faut patienter le temps que les relais partent avant nous (23h45).
Il est minuit, top départ.
Avec mon frère, nous nous sommes fixé un temps de course : 8h30…les temps de passage aux différents ravito paraissent réalisables…on va tenter le coup.
Départ à 11 km/h pour une mise en jambe en douceur ; ne pas se laisser griser par la vitesse, il ya tout de même 68 km à parcourir.
Il pleut toujours…
Tout se passe bien, le grand serpentin de lucioles formé par tous ces coureurs est très joli à voir.
Premier ravito : KM 16 : 1h42 de course…on est dans les temps, les jambes sont là.
Nous sommes très heureux de participer à cet évènement…courir la nuit, ça na rien à voir !
Le frangin, avec sont straping au genou souffre déjà. La nuit va être plus longue pour lui que pour moi.
Il faut lever le pied dans les descentes, le genou fraternel fait des siennes.
Ravito 2, Moreau : KM 22 : 2h31 : coup de théâtre, le féro abandonne à cause de son genou. Continuer ainsi sur encore 46 KM serait de la folie.
Tout seul comme un grand, je continue ma route.
Je suis toujours dans le timing. La pluie se calme peu à peu, il fait 4 degrés…tout va bien.
Arrivé au ravito de Sainte Catherine en 3h09, j’ai 43 minutes d’avance, c’est bon signe.
Les jambes sont tout de même un peu lourdes, le terrain est très boueux, donc très glissant et à certains endroits, les appuis plus que précaires.
Je suis dans ma bulle, suivant mon petit bonhomme de chemin.
Ravito de Saint Genoux : toujours en avance sur mon objectif, je ne m’attarde pas…3 morceaux de banane, remplissage du Camel Bak et c’est reparti.
Je suis à la mi-course, ça va être long, très long.
Mes jambes lourdes me font déjà un peu mal.
Il est 5h24, les 8 km de descente viennent de me faire très mal, en plus j’ai mal au ventre, les pieds trempés…je veux rentrer à la maison J
Ravito KM 45 : je m'étire un tout petit peu, prend des bananes (plus qu’efficaces conte mon mal de bide), et file.
Malgré mon état de fatigue avancé, je me dis qu’il ne reste PLUS QUE 23 KM ; c’est pas le moment de flancher.
Je profite du bon rythme de certains coureurs pour me caler derrière eux. Cela m’aide bien et permet de maintenir ma bonne allure.
Beaucoup de participants commencent à souffrir, j’amorce une remontée dans le classement plus qu’honnête. J’ai déjà grignoté 125 places en 12 KM en arrivant au ravito KM 57.
Il est 6h52, je suis fané ; encore 11 KM à parcourir, et d’après le descriptif de la course, pas des plus plaisant.
En effet, la traversée de Sainte Foy les Lyon finit de me détruire les pieds. J’ai une ampoule à un orteil, et c’est le mental qui fait avancer les jambes.
Quelques marches en descente sont un vrai supplice. J’arrive sur les quais de Saône et ma montre s’est éteinte, plus de batterie. Du coup, plus aucune indication de temps ni de distance.
Les derniers KM de plat le long des quais sont vraiment monotones…une horreur.
Je jette mes dernières forces dans la bataille pour franchir la ligne d’arrivée, non sans émotions, en 8h01. Je fini 844ème sur 4605.

Vraiment satisfait de ma prestation, je sais que je ne reparticiperai pas à une autre édition de la SaintéLyon. Les derniers KM de long des quais m’ont confortés dans l’idée que cette course n’a qu’un seul intérêt : courir de nuit.
Sinon, le parcours mixte n’offre que peu d’intérêt.

Je repars de Lyon avec mon T-shirt finisher…content Olivier, content.

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